​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

LA PROBLÉMATIQUE

​

Contrairement à plusieurs autres cancers, le cancer du col de l’utérus peut être évité bien facilement si de bonnes mesures préventives sont adoptées. L’accès à des radiographies et des traitements appropriés, ci-nécessaire, permettent effectivement d’éviter les effets dévastateurs et fatals de ce cancer. Alors que la grande majorité des femmes résidant dans des pays développés ont accès à des services de santé permettant la prévention du développement de ce cancer, les femmes vivant dans des pays en voie de développement n’ont généralement pas droit à ce même privilège.

 

Considérant que ce sont les enfants d’aujourd’hui qui formeront la société de demain, nous nous sommes donnés la mission de trouver des solutions à ce manque d'accès à des soins de santé qui retirent à des milliers d’enfants le droit de grandir auprès de leur maman. 

​

Notre projet ayant ainsi comme objectif de trouver une solution afin d’offrir des services aux femmes atteintes du col de l’utérus, nous avons choisi d’œuvrer au Ghana, qui se place parmi les trente pays ayant le plus haut taux de femmes atteintes du cancer du col de l’utérus. Malgré l’instauration d’un programme de prévention du cancer du col de l’utérus au Ghana, une très faible proportion des femmes a accès à des scans permettant de détecter le cancer.

​

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

​

​

 

 

Notre projet consiste donc à équiper une clinique qui permettra d’appliquer le See & Treat method permettant aux femmes de régions éloignées et défavorisées d’avoir accès à des services de prévention. La méthode See & Treat consiste en un programme très peu couteux mais efficace permettant de détecter et de prévenir le cancer du col de l’utérus. La méthode se résume en trois étapes simples :

​

1. Informations et prévention : Une équipe de médecins et de travailleurs de la santé publique visitent, sur une base hebdomadaire, les cliniques et les centres médicaux de milieux ruraux et défavorisés. Ces derniers sensibilisent et informent les citoyens sur le cancer du col de l’utérus, sur l’importance des relations sexuelles protégées et  sur la planification familiale.

2. Scan : Les informations des femmes sont inscrites dans une banque de données. Une fois enregistrées, les femmes bénéficient d'un scan avec inspection visuelle à l’acide acétique (VIA) ou PAP frottis (cytologie) qui est effectué par les médecins, généralement des femmes.

3. Traitement : Quand une femme est diagnostiquée avec une anomalie après le scan, un traitement par cryothérapie est effectué. Si le dépistage indique la présence d’un cancer du col de l’utérus, la femme est redirigée vers un hôpital universitaire à proximité qui lui procurera les soins nécessaires.

​

​

LE PROJET

 

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

 

 

 

 

 

OBJECTIFS

​

Notre rôle durant notre séjour à Kumasi sera principalement :

​

1. Aider à la construction et l'aménagement de la clinique

2. Former les bénévoles qui s'occuperont de la prévention auprès des femmes du Malawi. Une membre de l'équipe, Camille, étudiant présentement en science de la santé, épaulé par des professeurs formés dans le domaine et des médecins, s'occupera de former le reste de notre équipe avant le départ pour que cette dernière prépare à son tour les bénévoles sur place.

3. Épauler l'équipe de médecins dans les traitements et les prises de renseignements de base sur les femmes. Une formation sera faite par des médecins canadiens associés à SOS Village d'enfants avant le départ pour préparer notre équipe.

4. Rédaction d'un écrit commun par les membres de l'équipe décrivant nos observations et nos impressions sous la forme d'une chronique (Camille et Béatrice), d'un point de vue anthropologique (Andreea) et d'un point de vue médical (Sami).

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​